Article : masculinité / virilité dans les médias

« Quand je suis né, ils m'ont regardé et ont dit :
Voilà un bon garçon, intelligent et fort
Quand tu es née, ils t'ont regardée et ont dit :
Voilà une bonne fille, intelligente et jolie »
« What A Good Boy », Barenaked Ladies
Depuis plusieurs années, féministes et analystes s'intéressent de près au rôle des médias dans la création et le renforcement des stéréotypes concernant les femmes et la féminité. Plus récemment, des universitaires ont étendu cette approche à la manière dont les médias bâtissent et renforcent les idées courantes sur les hommes et la masculinité.
Cette section traite de la représentation des hommes et de la masculinité dans les médias, tout spécialement de la préséance donnée aux personnages masculins, aux stéréotypes populaires masculins et à l'autorité morale des hommes. Elle s'intéresse au rôle que jouent les médias dans la perception générale du concept de masculinité.


Le rôle des médias dans la définition de la masculinité

La famille, les amis, l'école et la communauté jouent tous un rôle dans la manière dont les garçons perçoivent la masculinité. Les grands médias aident aussi à définir ce que doit être un « vrai » homme dans notre société. L'image renvoyée par les médias implique généralement que le contrôle de soi et des autres, l'esprit de compétition, la violence, l'indépendance financière et la désirabilité physique sont autant de qualités gagnantes quand on est un homme.

En 1999, Children Now, un organisme californien qui étudie l'influence des médias sur les enfants et les adolescents, a publié un rapport intitulé Boys to Men: Medias Messages About Masculinity. L'étude affirme que l'image que les médias donnent des hommes tend à renforcer leur dominance sociale.

Le rapport souligne le fait que la majorité des personnages masculins dans les médias sont hétérosexuels, dépeints dans un contexte de travail plutôt que familial, et que l'accent est mis sur les enjeux et problèmes relatifs à la carrière plutôt qu'à la vie privée. Les hommes qui ne sont pas de race blanche sont les plus susceptibles d'être confrontés à des problèmes personnels et à les régler par la violence physique ou verbale. Autant d'images habituelles qui, selon Children Now, appuient et renforcent l'idée que la masculinité est liée au pouvoir et à la domination.

De plus, les médias présentent parfois la violence masculine comme une expression normale de la virilité. À l'occasion d'une table ronde intitulée « Dur, dur d'être un garçon » et publiée dans Châtelaine en juin 2002, Denise Bombardier soulignait que le traitement que font les médias de la violence varie trop souvent en fonction du sexe de l'agresseur : « Au Québec, quand un homme tue son enfant, on titre dans le journal : " Un autre cas de violence conjugale ". Si c'est une femme qui tue son enfant, qu'est-ce qu'on dit ? " Une femme déprimée ". »

La domination sociale et la violence physique que l'on retrouve au niveau de la représentation des hommes dans les médias servent donc à renforcer les opinions courantes sur la manière dont un homme ou un garçon doit se comporter en société, aussi bien dans ses rapports avec les autres hommes qu'avec les femmes et les enfants.


Principaux stéréotypes masculins dans les médias

Plusieurs chercheurs et universitaires ont décelé l’existence d’une variété de stéréotypes chez les personnages masculins mis en avant dans les médias. Le rapport Boys to Men: Media Messages About Masculinity en définit cinq comme étant les plus courants : Le Comique, Le Dur, L’Homme fort, Le Grand Boss (ou L’Homme d’affaires), Le Héros.

Le Comique, très populaire auprès des garçons, peut-être parce que le rire fait partie de leur propre « masque de masculinité ». Selon ce stéréotype, les hommes et les garçons ne devraient pas être sérieux ni exprimer leurs émotions. Certains chercheurs voient cependant dans ces personnages comiques l’espoir d’une conception plus large de la masculinité.

Le Dur, toujours prêt à mettre sa vie en danger, « à se battre si nécessaire, à ne pas se laisser faire mais à attaquer ». En démontrant sa force et son pouvoir, il gagne l’approbation des autres hommes et l’adoration des femmes.

L’Homme fort, capable de « prendre le commandement et d’agir efficacement en toutes circonstances, qui contient ses émotions et séduit les femmes ». Un stéréotype qui renforce l’idée que les hommes et les garçons devraient toujours être en parfait contrôle d’eux-mêmes et que parler de ses émotions est un signe de faiblesse.

Le Grand Boss, défini par son statut professionnel, « la quintessence du succès, l’incarnation par sa richesse et sa puissance des qualités les plus admirées par la société ». L’idée qu’un homme, un vrai, doit être financièrement puissant et réussir socialement.

Le Héros, « fort, mais pas forcément silencieux et souvent en colère, surtout caractérisé par une agressivité et une violence extrêmes qui, avec les années, ne cessent d’augmenter ».

Ces stéréotypes qui renforcent une conception de la masculinité basée sur l’agression, la violence et la domination seraient le produit d’une culture populaire sexiste... envers les hommes. Dans un ouvrage intitulé Spreading Misandry, Paul Nathanson et Katherine K. Young, tous deux chercheurs à l’Université McGill, affirment que plusieurs productions cinématographiques et télévisuelles ridiculisent, blâment et démonisent les hommes. Plusieurs exemples sont cités pour étayer cette thèse. Les personnages masculins présentés dans les séries et films seraient souvent idiots (South Park, the Simpsons), irresponsables, incompétents (Home Improvement, Sex in the city) et, surtout, violents (Le Silence des agneaux, Fight Club, Wolf). L’image de puissance et de domination que l’on confère à certains personnages, cacherait, selon ces auteurs, une misandrie profondément ancrée dans notre culture.


Perception des stéréotypes masculins chez les jeunes

L'adolescence est un moment déterminant de la construction de l'identité des individus. C'est pourquoi il est important de savoir comment les jeunes reçoivent les divers stéréotypes que leur présentent les médias.

Lors de leur analyse des personnages masculins, les chercheurs de Children Now ont demandé à des adolescents quelle perception ils avaient de ces personnages. Ils ont découvert que les médias tendaient à renforcer les conceptions courantes de la masculinité. Hommes et garçons sont souvent présentés à la télévision comme :

obsédés par les femmes ou les filles ;

violents et colériques ;

dominants et capables de résoudre tous les problèmes ;

drôles, sûrs d'eux et réussissant bien, athlétiques ;

ne pleurant jamais et ne laissant pas paraître leurs faiblesses ;

surtout pas « sensibles ».
L'étude révèle cependant que les garçons interrogés sont conscients que les personnages de la télévision sont très différents d'eux-mêmes, de leur père ou de leurs amis. Ils disent aussi ne pas croire que la conception du succès telle que présentée à la télévision soit celle de la vie réelle. Cet écart entre fiction télévisée et perception de la vraie vie devrait encourager les médias à dépasser ces stéréotypes pour présenter une vision plus complète de la vie des hommes et de l'identité masculine.

Le sociologue français Pascal Duret a effectué une étude qui apporte certaines nuances à cette question. Dans Les jeunes et l'identité masculine, parue en 1999, Duret a tenté d'analyser la perception que les jeunes ont de la virilité. De façon générale, bien qu'il y ait plusieurs variantes selon le sexe ou la classe sociale, les jeunes voient dans un corps musclé et fort les principales caractéristiques de la virilité. Le courage et la protection font aussi partie de ce que garçons et filles considèrent masculin.

Lorsqu'on leur demande de citer des modèles virils au cinéma, les adolescents choisissent généralement des acteurs comme Bruce Willis et Arnold Schwarzenegger. Ce n'est toutefois pas essentiellement l'apparence physique qui rend un acteur viril aux yeux des adolescents, mais plutôt le contexte dans lequel ils apparaissent. En effet, tous les acteurs nommés de la liste ont comme point commun d'avoir fait des films d'action comportant des scènes violentes. La violence constitue donc une caractéristique essentielle de la virilité, et ce, même si les répondants n'en sont pas toujours conscients.

Cependant, cette étude révèle que la virilité n'est pas toujours perçue comme une qualité, et ce, autant par les filles que par les garçons. La classe sociale des jeunes interrogés influence beaucoup leur perception de la virilité : les jeunes des milieux aisés perçoivent généralement les caractéristiques viriles de façon plus négative que les jeunes de milieux peu favorisés. Duret explique que cette perception positive de la virilité de la part des jeunes de milieux défavorisés pourrait être attribuée au mythe du « self-made man » (qui veut que n'importe qui puisse devenir ce qu'il désire à force de travail) véhiculé par les personnages virils des films hollywoodiens.


Magazines pour hommes et construction de la masculinité

Même si la plupart des études récentes sur l'image des hommes dans les médias se sont intéressés avant tout à la violence, certains chercheurs ont commencé à examiner la vision de la masculinité véhiculée par des magazines pour hommes comme Playboy, Maxim, GQ et Max. Ces publications qui parlent de santé, de mode, de sexualité, de relations personnelles et de style de vie jouent leur rôle dans la définition de l'homme moderne.

Certains considèrent que ces magazines contribuent à améliorer la représentation des deux sexes par les médias, dans la mesure où ils portent sur des thèmes considérés jusqu'ici comme typiquement féminins. Mais d'autres y constatent toujours une vision stéréotypée des hommes et de la masculinité, qui ne met en scène que des hommes blancs, beaux, bien bâtis et bien habillés, qui ne s'intéressent qu'aux loisirs.

Selon les analystes des médias, ces magazines continuent à reléguer les femmes au second rang et manifestent ainsi leur hostilité face aux avancées des femmes dans le monde du travail, des médias et des autres domaines professionnels. Ce n'est pas une coïncidence, disent-ils, si ces magazines ne veulent voir dans les femmes que des objets sexuels de statut inférieur, au moment justement où elles sont en voie d'obtenir une plus grande égalité sociale, politique et professionnelle.

Des magazines comme Playboy et Maxim sont critiqués pour leur présentation des femmes comme de simples objets sexuels, mais on s'est penché aussi dernièrement sur ce qu'ils révélaient sur les hommes et la masculinité. Ils seraient, d'après certains chercheurs, le reflet des incertitudes des hommes sur le rôle qu'ils sont censés assumer dans la société, au travail et dans leurs relations personnelles.

En 1983, dans son analyse de Playboy, Barbara Ehrenreich souligne que le magazine est né en 1953, à une époque où les hommes américains se sentaient étouffés par les contraintes du mariage, du travail et de la paternité. Playboy célébrait alors ouvertement les joies de la vie de célibataire et faisait le portrait idéal d'un homme libre de tout lien, bien éduqué, qui apprécie les bonnes choses de la vie comme le vin, le jazz, le scotch, l'art et les femmes. Le succès de Playboy est venu de cette vision d'un homme libéré, dégagé des responsabilités du mariage et de la famille.


Masculinité et médias consacrés au sport

Magazines, journaux et émissions sportives contribuent aussi à l'élaboration du concept de masculinité dans la société moderne. Une étude menée par l'Amateur Athletic Foundation de Los Angeles rapporte que 98 % des garçons américains entre 8 et 17 ans lisent ou regardent des textes et émissions sportives. Comme les sports professionnels sont presque complètement dominés par les hommes, des joueurs aux entraîneurs, jusqu'aux commentateurs ou journalistes, les médias qui se consacrent au sport sont en mesure de communiquer un puissant message concernant virilité et masculinité.

Des études récentes ont établi que les commentaires sportifs renforçaient la perception d'une « masculinité violente ». En faisant l'éloge de joueurs qui, même blessés, n'abandonnent pas, en utilisant systématiquement le langage de la guerre et du combat pour décrire l'action en cours, les commentateurs contribuent à donner un caractère excitant et positif à la violence et à l'agression.

Les émissions télévisées, en particulier, s'attardent lourdement sur la violence dans les sports professionnels, analysent dans le détail et diffusent fréquemment en reprises tout accident, combat, ou blessure. En 1999, une étude de Children Now soulignait que les bagarres entre équipes opposées, et l'importance qu'on leur accorde, ne servent souvent qu'à faire la promotion des matchs à venir.

Toutes ces études en arrivent à la conclusion que l'accent mis sur les rivalités personnelles, les conflits et la compétition féroce renforcent l'idée que violence et agression sont des expressions normales et naturelles de la personnalité masculine.


Masculinité et publicité

Selon plusieurs spécialistes, les publicités qui s'adressent a un public masculin exploitent principalement l'axe de la virilité. Les images de sport, de compétition, de destruction, qui représentent la virilité en action n'auraient pas leur pareil pour vanter un produit aux hommes. Dans les publicités destinées à un public mixte, cependant, l'homme-objet et l'idiot occuperaient une place grandissante aux côtés des personnages virils. Les avis divergent sur le sens à donner à ces trois modèles et sur l'impact de ce type de représentation sur notre façon de percevoir les hommes et les femmes.

Susan Bordo, professeure en études féministes et anglaises, a analysé la représentation des hommes et des femmes dans différentes publicités. Elle a découvert que les hommes y sont généralement présentés comme virils, musclés et puissants ; les femmes, comme faibles, frêles et vulnérables. Le corps des hommes est vu comme un objet de force et de pouvoir qui domine l'espace environnant. Ces publicités envoient le message qu'un corps musclé, bien fait et désirable, ajoute à la séduction des femmes comme des hommes.

Les travaux de Steve Craig, analyste de la représentation des sexes en publicité, confirment ces observations. Ils révèlent, en outre, que les publicités pour hommes sont « le récit imagé d'agréables escapades loin de la famille et de la maison ». Le désir de fuir les responsabilités et la quête de liberté font donc partie des caractéristiques associées à l'homme viril dans la publicité.

Depuis quelques années, la publicité utilise couramment des hommes-objets pour promouvoir les produits les plus divers. Selon Luc Dupont, chargé de cours à l'Université Laval et auteur de livres sur la publicité, certaines publicités de parfums et de vêtements, par exemple, présenteraient des hommes dans des poses sexuellement suggestives dans le but d'attirer le regard des consommatrices. « Si par le passé on ne retenait que le corps de la femme pour agrémenter la publicité, l'image utilise aujourd'hui le corps de l'homme aux mêmes fins », affirme-t-il.

Quant à l'homme idiot, il est à l'opposé de l'homme viril et de l'homme objet. Maladroit et souvent peu séduisant, il apparaît généralement dans des publicités se voulant humoristiques. Luc Dupont cite plusieurs exemples de messages dans lesquels des hommes idiots « laissent s'émietter leur muffin sur le dossier de leur collègue (gâteaux Vachon), tombent à la renverse en mettant les pieds sur leur bureau (Loto Super 7), ne savent pas comment poser un scellant de baignoire (Quincailleries Pro) et se conduisent comme des bébés quand ils attrapent un rhume (Nyquil). »

Certains perçoivent l'idiot de service comme le pendant masculin de la blonde niaise des publicités de bière d'antan, et considèrent ces publicités comme un juste retour du balancier. D'autres, comme Katherine K. Young et Paul Nathanson, auteurs de Spreading Misandry, voient dans ce type de publicités une manifestation de la misandrie des sociétés nord-américaines. Ils craignent l'impact négatif que ce type de représentation peut avoir sur les garçons et les hommes.


Autorité morale des hommes dans les médias

L'autorité morale est le plus souvent représentée dans les médias par un homme, d'âge moyen, de race blanche et exerçant une profession libérale. Ce sont les hommes qui dominent dans les tribunes radiophoniques, les quotidiens d'information et les émissions télévisées d'information et d'affaires publiques. Et ce sont surtout des voix d'hommes qu'on entend dans les publicités à la télévision et à la radio.

En 1996, NewsWatch Canada, un organisme indépendant qui étudie la diversité et la rigueur de la couverture de l’actualité par les médias, a étudié l’émission The National, à CBC. Sa recherche a démontré les faits suivants :

84 % des sources étaient des hommes (dont seulement 8% étaient membres des minorités visibles) ;

89 % des commentateurs étaient des hommes exerçant une profession « prestigieuse ».
Toutes ces voix sont celles, nous dit-on, de spécialistes, et les études nous disent que ces derniers émettent généralement des points de vue conservateurs et favorisent les intérêts des individus, des institutions et des groupes dominants. Peu d'intérêt est accordé aux opinions et expériences des femmes, des gais, des lesbiennes, des minorités visibles ou des classes ouvrières.

En 1998, Denis Monière, professeur au Département de science politique de l'Université de Montréal a évalué la représentation des femmes dans les bulletins de nouvelles télévisées. Il a analysé 83 bulletins de fin de soirée, diffusés entre mars et juin 1998, par trois grandes chaînes de télévision : SRC, TVA et CBC.

Le politicologue tire les conclusions suivantes :

« On sollicite le point de vue des femmes surtout à titre de citoyennes et très peu en tant qu'expertes. Les modèles de réussite sociale ou d'influence dans les domaines de la politique, de l'économie et de la société sont toujours massivement masculins. »
L'étude souligne même une régression de 6 % par rapport aux données de 1988, c'est-à-dire que la visibilité des femmes dans le contenu des bulletins de nouvelles francophones a chuté à 21 %.

Une étude internationale menée dans plus de 70 pays, Who makes the news? (Global media monitoring project 2000), confirment aussi ces faits. Le résultat le plus probant démontre que seulement 18 % des nouvelles présentent des femmes dans la couverture d'un sujet, comparativement à 82 % pour les hommes. De plus, elle sont souvent sous-représentées dans les domaines sportif (9 %), politique (10 %) et scientifique (12 %). Autre fait intéressant, les hommes entre 50 et 64 ans sont 6 fois plus présents dans les médias que les femmes de tout âge et même que les hommes des autres catégories d'âges.

Mais il n'y a pas que le point de vue des femmes qui soit mal représenté, les hommes issus des minorités ou de la classe ouvrière sont aussi marginalisés. On demande l’expertise des hommes qui sont membres d’une minorité visible surtout lorsqu’il s’agit de commenter un problème (le plus souvent la drogue ou les activité criminelles) touchant une communauté ethnoculturelle. Barbara Ehrenreich souligne, par ailleurs, que les émissions d’information et d’affaires publiques ont tendance à présenter les hommes de la classe ouvrière comme des gens stupides, rétrogrades et mal articulés.

Pourtant les médias présentent leur information comme « objective ». Toutefois plusieurs pensent que la dominance des hommes dans les médias contribue à faire persister le sexisme, le racisme et les privilèges de classe dans la société. Certains affirment aussi que la couverture des médias renforce l'idée que la réussite appartient à ceux qui correspondent aux standards suivants : être blanc et de sexe masculin.

Les médias de divertissement perpétuent aussi les stéréotypes liés à la classe sociale. Richard Butsch affirme qu’ils exagèrent l'importance, en nombre, des mieux nantis dans la société. De plus, selon Butsch, les médias présentent les hommes de la classe ouvrière comme des individus immatures, irresponsables et nécessitant la supervision de leurs « supérieurs ».

Le site de l'article

1 commentaire:

Unknown a dit…

Cet article intéressant alimente ma réflexion du jour et me confirme dans mon point de vue que les rôles et l'image donnée à chaque sexe fait souffrir chez les femmes mais aussi les hommes. Celui ou celle qui ne rentre pas dans le moule souffre. On en palre moins mais ces normes contraignantes sont présentes aussi chez les hommes et font du dégât. L'homme est jugé dans son attitude et ses actions alors qu'une femme est jugée pour son apparence. Le cas typique est en éducation, mais pas seulement.

C'est aussi ce genre d'article qui me fait dire que le problème n'est pas qu'une question de féminisme mais de ce qu'on ssocie comme idée aux sexes. la notion de virilité est employée à tort et à travers et est aussi vide que celle de féminité. Les femmes veulent autant un ventre plat que les hommes veulent des muscles et tous deux pensent que ça les aiderait.

Le problème est que beaucoup d'hommes se rendent compte que les femmes cherchent majoritairement un homme "fort et rassurant", ce qui ne les aide pas à changer de cette idée de virilité qu'on leur impose.

Bonne après midi.