Act Up

Act Up est une association de lutte contre le sida. Elle est née en 1987 à New York, puis s'est exporté à Paris en 1989. Elle est à l'origine d'actions non-violentes et également très souvent spectaculaires(beaucoup de monde, utilisation de techniques impressionnantes et non conventionnelles) nommées zaps. L'association utilise pleinement le graphisme et la communication pour se faire comprendre et entendre par le biais d'affiches, de pancartes, de t-shirts, de badges et de toute une charte graphique immédiatement reconnaissable.

L'association supporte également la cause féminine, le droit des femmes, des prostituées, etc. Dans leurs textes communicatifs, le "e" féminin est valorisées lorsqu'il n'est pas possible de mettre un genre sur l'adjectif.

Le site d'Act Up Paris
Le site d'Act Up New York

Contre le cancer du sein : Amy Winehouse

La jeune femme a posé nue pour le magazine britannique Easy Living dans le cadre d'une campagne de sensibilisation au cancer du sein.

Sur la photo, prise par la photographe Carolyn Djangoly, une guitare et deux bouts de ruban gommé cachent toutefois les parties intimes d'Amy Winehouse.

D'autres vedettes ont participé à la campagne, dont l'actrice Helena Bonham Carter et la chanteuse Sade.

Agnès Giard

Journaliste spécialisée dans les contre-cultures, le Japon et l'art déviant, Agnès Giard est aussi l'auteur de Le sexe bizarre, paru aux éditions du Cherche Midi en 2004. Après des débuts dans les magazines de jap'anime, elle est devenue l'une des meilleures spécialistes de la culture nipponne en France. Ses reportages sur le Japon sont publiés depuis plus de dix ans dans toute la presse française (Marie-Claire, Play Boy, L'Echo des Savanes, Elle, Technikart, Glamour, Biba, DS...) et elle travaille également pour la presse japonaise, notamment comme correspondante depuis 6 ans du prestigieux mensuel SM Sniper, auquel collabore le grand Nobuyoshi Araki. Et c'est au Japon qu'elle a publié son tout premier livre : Fetish mode (éditions Wailea, Tokyo, 2003).

Son blog
Son blog sur l'imaginaire érotique au Japon
Le site de son livre, Le sexe bizarre
Son MySpace
Une interview
Sur Wikipédia

Chaumont 2008

Cette année, le concours "étiduants, tous à Chaumont" propose le thème suivant: Nous, les hommes et les femmes." Je suis bien curieuse de ce qui peut ressortir de tout ça. Biensûr j'y serai et j'y participerai!


Festival d'affiches de Chaumont

Linder

Pochette des Buzzcocks; orgasm addict, réalisé par Linder

Pute !

Un homme à femmes : c'est un séducteur
Une femme à hommes : c'est une pute

Un entraineur : c'est un homme qui entraïne une équipe sportive
Une entraineuse : c'est une pute

Un professionnel : c'est un sportif de haut niveau
Une professionnelle : c'est une pute

Un coureur : c'est un homme qui est bon joggeur
Une coureuse : c'est une pute

Un rouleur : c'est un grand cycliste
Une roulure : c'est une pute

Un turfer : c'est un homme qui prend les paris
Une turfeuse : c'est une pute

Un gagnant : c'est un homme qui réussit
Une gagnante : c'est une pute qui rapporte

Un masseur : c'est un kiné
Une masseuse : c'est une pute

Un abatteur : c'est un homme qui fait un dur métier
Une abatteuse : c'est une pute qui turbine

Un homme qui fait le trottoir : c'est un paveur
Une femme qui fait le trottoir : c'est une pute

Un courtisan : c'est un homme qui est proche du Roi
Une courtisane : c'est une pute

Un gars : c'est un jeune homme
Une garce : c'est une pute

Un péripatéticien : c'est un homme partisan de la doctrine d'Aristote
Une péripatéticienne : c'est une pute

Un homme public : c'est un homme connu
Une femme publique : c'est une pute

Un homme de petite vertu : cela ne se dit pas, sauf pour les avocats
Une femme de petite vertu : c'est une pute

Un homme facile : c'est un homme agréable à vivre
Une femme facile : c'est une pute

Un homme sans moralité : c'est un politicien
Une femme sans moralité : c'est une pute...

Genres

Simone de Beauvoir : « On ne naît pas femme, on le devient » sous l'influence de l'éducation patriarcale.
Pierre Bourdieu : « On ne naît pas homme, on le devient », et c'est à travers toute une éducation, composée de rituels d'intégration de la norme masculine, que se façonne l'identité masculine, et que l'homme assure dans la société une fonction de reproduction de la domination.

Miss / Mister

Miss France

"Miss France est un concours de beauté annuel, diffusé à la télévision et organisé par la société Miss France, Miss Europe, Miss Univers, présidé par Geneviève Mulmann dite « de Fontenay », et qui détient la marque Miss France.
L’actuelle titulaire de la couronne est Valérie Bègue, originaire de La Réunion.
La finale consiste à élire, avec les voix du public français et d’un jury composé de personnalités artistiques aux horizons variés, celle qui, pendant une année entière, portera le titre de « Miss France ». Les candidates sont les jeunes « Miss régionales », choisies pour représenter les diverses régions de France métropolitaine et d’outrer-mer.

Pour devenir Miss France, il faut :
-être née de sexe féminin, de nationalité française,
-avoir un âge compris entre 18 et 26 ans,
-mesurer, au minimum, 1 m 70,
-être célibataire et sans enfant,
-posséder un casier judiciaire vierge

Il ne faut pas :
-avoir posé partiellement ou totalement dénudée
-avoir déjà participé à Miss France
-avoir des artifices (perruque, lentilles de couleur…)

La Soirée d’élection de Miss France est diffusée à la télévision depuis 1987, d’abord sur FR3 puis sur France 3 — présentée par Julien Lepers — et, à partir de 1995, sur TF1 — présentée par Jean-Pierre Foucault. Depuis 2005 l’élection est produite par Endemol, qui a racheté les droits de Miss France.

L'expression « Miss France » est née dans les tranchées de la Somme en 1914. Le titre de « Miss France » fut tout d’abord boudé par la presse parisienne, farouchement anti-américaine à l’époque, même si le terme correspondait à la réponse faite à un soldat anglais. L’expression La plus belle femme de France lui fut donc préféré et c’est sous ce titre francisé que fut élue Agnès Souret en 1920.
« Miss France » fut officiellement inventée en 1927 par Jean-Jules et Gustave Cousin. La première élection de Miss France eut lieu cette année-là et couronna Roberte Cusey, première Miss France. Lui succédèrent Raymonde Allain (1928), Germaine Laborde (1929), Yvette Labrousse (1930), qui devint La Begum en épousant quelques années plus tard l’Aga Khan III.
En 1945, c’est Christian Dior qui relança les Miss d’après Guerre en inventant Miss Dior en hommage à sa sœur.
À partir de cette année là, un certain nombre d’organisations plus ou moins informelles se créèrent jusqu'à la création d' associations: le Comité de Jean Raibaut dit Charly’s (1951), l’association Comité Miss France, Miss Europe, Miss Univers (1954) fondé par Guy Lévy dit Rinaldo et dont la secrétaire administrative était Geneviève Mulmann. En 1976, le TGI de Versailles permit à Guy Levy de retrouver son poste de Président du Comité Miss France alors qu' il en avait été exclu en 1956 sur des documents falsifiés par Geneviève Mulmann et Louis Poirot. Le Comité Miss France décida de l’exclusion de la secrétaire Geneviève Mulmann le 30 juillet 1976. Déjà, en 1958, Fernand Véran lui-même écrivait : « dans les années 50, le trio vola en éclats, chacun souhaitant fonder sa propre organisation ». Une avalanche de procès s’abattit alors sur les frêles épaules de Miss France et ainsi débuta la Guerre des Miss.

En 2007, a lieu la première élection de Miss France, non plus par le jury qui a sélectionné les finalistes, mais par le public qui a payé le prix d'une communication téléphonique pour voter, conférant ainsi du même coup à la Miss 2008 une légitimité supérieure à celle du président de la République.
Cette idée des organisateurs du concours pour drainer l'argent du public s'est immédiatement retournée contre la présidente du comité Miss France. La Miss élue, qui ne s'était pas conformée exactement au règlement du concours, a refusé de démissionner, comme le lui intimait la présidente Mullman (G. de Fontenay), et a été immédiatement soutenue par son électorat qui s'est mobilisé en sa faveur, entraînant avec elle les élus de sa région (L'île de la Réunion) et le ministre concerné (Christian Estrosi).
Cette situation où la Miss prend le pas sur l'organisation qui l'a créée (elle apparaît désormais seule à la télévision, sans son chaperon), prend désormais des allures d'affaire d'Etat: en effet, si elle se présente aux élections municipales d'une grande ville, Valérie Bègue a de grande chances de drainer une partie importante de l'électorat pour le parti qui l'aura recrutée.

Au nombre de ces contentieux, Geneviève de Fontenay et Louis Poirot ont été condamnés pour diffamation à l’encontre de Jean Raibaut dit « Charly’s ».
En vue d’une fête locale, le maire de la commune de Nicole, s’était assuré le concours de Brigitte Beaucaire, élue Miss France 1969 sous l’égide du Comité Miss France, animé par Jean Raibaud dit « Charly’s ». Louis Poirot a alors protesté, en vain, se disant victime d’une concurrence déloyale par un « faux comité » ayant élu une « fausse miss ». Geneviève de Fontenay a alors transmis un télégramme au maire de Nicole : « TRACT CHARLYS TRANSMIS JUGE D'INSTRUCTION PARIS SUITE PLAINTE DIFFAMATION CONFIRMONS IMPOSTURE DU FAUX COMITE - STOP - MICHELINE BAURAIN ELUE PATRONAGE OFFICIEL SECRETAIRE ETAT INTERIEUR ANDRE BORD ET QUARANTE MINISTRES ET PARLEMENTAIRES SEULE QUALIFIEE MISS MONDE LONDRES - PRENEZ IDENTITE FAUSSE 'MISS-COMITE MISS FRANCE SAINT-CLOU ».
Par arrêt du 6 décembre 1972, Geneviève de Fontenay a été condamnée à 100 francs d’amende et à des dommages-intérêts pour diffamation2.
Un autre combat célèbre fut le procès intenté par le Comité Miss France de Geneviève de Fontenay, qui se revendiquait du Comité de 1954, à Jean-Louis Giordano, qui avait fondé en 1989 le Comité Miss France - Jean-Louis Giordano et dont l’association qu’il présidait avait déposé la marque Comité Miss France — marque qui appartient aujourd’hui à l’association Amicalement Vôtre, dépendant aussi de M. Giordano. La demande a été rejetée, au motif que le Comité Miss France de Geneviève de Fontenay n’établissait pas avoir de capacité juridique à agir en juste, et n’établissait pas être la même personnalité morale que l’association Comité Miss France, Miss Europe, Miss Univers de Guy Lévy dit Rinaldo déclarée le 21 octobre 1954. Il n’a donc pas été statué sur le fond du dossier 3.
D’autres procès ont opposé l’association Comité Miss France, Miss Europe, Miss Univers à la société Comité Miss France de Paris de Guy Lévy dit Rinaldo, notamment sur le terrain de la contrefaçon. En effet, la marque Miss France était détenue par Geneviève de Fontenay depuis 1986. Elle a depuis été cédée à la société Miss France en 2002, qui elle-même à concédé une license d’exploitation de la marque à l’association Comité Miss France, Miss Europe, Miss Univers.
Enfin, des contentieux opposent régulièrement le Comité Miss France de Geneviève de Fontenay à des tiers s’appropriant la marque « Miss France », notamment pour des noms de domaine internet."

Les Miss

Mister France

"Mister France est le titre donné annuellement à une personne représentant la gente masculine.
Chaques candidats doivent impérativement respecter les consignes suivantes pour être à l'élection nationale:
être âgé de 18 à 30 ans,
mesurer au minimum 1 m 80,
être de nationalité française,
être élu régionalement par le Comité Mister France.
Le concours fut organisé pour la première fois en 2001 par Rachel Quesney qui est à ce jour la Présidente du Comité Mister France."

Le site officiel


Ces deux concours ne cessent de mettrent en avant les critères obligatoirs de beauté, qui sont, évidemment, lié aux rôles de l'homme et de la femme dans la société.
L'homme doit être jeune (bien que moins que les femmes), grand, et musclé. Il doit donc être viril et masculin, tel que l'on l'entend actuellement. Il doit ressembler à Ken.
La femme doit être jeune (plus que l'homme), grande et fine. Elle doit donc être sexy et féminine, sans être vulgaire. Elle doit ressembler à Barbie.
L'intelligence n'est pas primiodial, puisque c'est la beauté extérieur qui compte.
Tout doit également rester excessivement politiquement correct.

Petite fille, grosse idées reçues

Je suis dans un supermarché.
Je regarde des articles, lorsque tout à coup j'attends un son, une voix. Je me demande ce que celà peu bien être, le son est aigu et plutôt énervant. J'en vien à la conclusion que c'est une petite fille.
Je tourne la tête, j'avais raison. Une petite fille d'environ 6 ans se tien dans un caddie voisin.
je n'y prête plus attention pendant quelque instant. Je je l'entends à niveau:
" C'est une fille?"
Je lève les yeux, elle répète en me regardant:
"- C'est une filles?
- Bah oui, tu vois bien que je suis une fille !"

Ce n'est pas la première fois que quelqu'un de cet âge fait cette réflexion en me voyant, et en effet, le plus souvent, la personne est de sexe féminin.
Pourquoi pauser cette question? Tout simplement parce que j'ai les cheveux courts!

Merci les parents! Ou peut être tout simplement la télé et les copines...
Faut-il être une Barbie pour être considéré comme une vraie femme? Aparamment pour les petites filles, la réponse est oui...

Religion progressiste?

La religion; je ne pensais pas aborder ce sujet, pourtant un incident m'en force brusquement.

Ayant perdu une personne très proche il y a peu, je suis allée deux fois à l'église en l'espace de 2 mois. La semaine dernière avait donc lieu la messe, qui soit disant, rend un hommage à cette personne.
Le sujet de la messe était "la famille", des passages choisis de différents textes ont été lus. Ces passages ne me touchaient que peu, c'est toujours la même rengaine : aime ton prochain, soit bon, soit juste, aime Dieu et Jésus, etc. Je n'écoutai ces textes qu'à moitier, n'y prettant pas tellement attention, pensant à l'être cher perdu il y a peu.
Cependant un passage choisi m'a interpelé, voir même choqué. Celà sonnait à peu près comme ceci: "Femme, tu seras soumise à ton mari. Homme, tu seras indulgent avec ta femme."
Celà transforma tout à coup ma tristesse par de la colère,de la haine envers cette religion.
Plus tard, cette même personne ayant prononcée ces mots, dit une chose encore plus absurde que la première: "nous devons vivre avec notre temps, parce que les choses changent". En somme celà veut dire évoluer, ne plus avoir de discours archaïques.
Comment ces deux phrases énoncés peuvent-elles être compatibles? Comment une religion peut se prétendre évolutive si elle possède encore de tels discours. Selon eux, la femme est donc inférieure à l'homme et doit lui obéïr. Le mariage est également important pour eux, dans ces temps où les divorces ne cessent d'augmenter...
J'avais déjà entendu toutes les absurdités possibles à l'église, mais jamais quelque chose d'aussi gros et d'aussi catégorique, sur le ton impératif.

Tout ceci pour finalement entendre très brièvement le nom de l'être cher à la fin de cette messe. Celà n'a fait qu'augmenter ma pensé envers cette religion ou même les religions...

Article : masculinité / virilité dans les médias

« Quand je suis né, ils m'ont regardé et ont dit :
Voilà un bon garçon, intelligent et fort
Quand tu es née, ils t'ont regardée et ont dit :
Voilà une bonne fille, intelligente et jolie »
« What A Good Boy », Barenaked Ladies
Depuis plusieurs années, féministes et analystes s'intéressent de près au rôle des médias dans la création et le renforcement des stéréotypes concernant les femmes et la féminité. Plus récemment, des universitaires ont étendu cette approche à la manière dont les médias bâtissent et renforcent les idées courantes sur les hommes et la masculinité.
Cette section traite de la représentation des hommes et de la masculinité dans les médias, tout spécialement de la préséance donnée aux personnages masculins, aux stéréotypes populaires masculins et à l'autorité morale des hommes. Elle s'intéresse au rôle que jouent les médias dans la perception générale du concept de masculinité.


Le rôle des médias dans la définition de la masculinité

La famille, les amis, l'école et la communauté jouent tous un rôle dans la manière dont les garçons perçoivent la masculinité. Les grands médias aident aussi à définir ce que doit être un « vrai » homme dans notre société. L'image renvoyée par les médias implique généralement que le contrôle de soi et des autres, l'esprit de compétition, la violence, l'indépendance financière et la désirabilité physique sont autant de qualités gagnantes quand on est un homme.

En 1999, Children Now, un organisme californien qui étudie l'influence des médias sur les enfants et les adolescents, a publié un rapport intitulé Boys to Men: Medias Messages About Masculinity. L'étude affirme que l'image que les médias donnent des hommes tend à renforcer leur dominance sociale.

Le rapport souligne le fait que la majorité des personnages masculins dans les médias sont hétérosexuels, dépeints dans un contexte de travail plutôt que familial, et que l'accent est mis sur les enjeux et problèmes relatifs à la carrière plutôt qu'à la vie privée. Les hommes qui ne sont pas de race blanche sont les plus susceptibles d'être confrontés à des problèmes personnels et à les régler par la violence physique ou verbale. Autant d'images habituelles qui, selon Children Now, appuient et renforcent l'idée que la masculinité est liée au pouvoir et à la domination.

De plus, les médias présentent parfois la violence masculine comme une expression normale de la virilité. À l'occasion d'une table ronde intitulée « Dur, dur d'être un garçon » et publiée dans Châtelaine en juin 2002, Denise Bombardier soulignait que le traitement que font les médias de la violence varie trop souvent en fonction du sexe de l'agresseur : « Au Québec, quand un homme tue son enfant, on titre dans le journal : " Un autre cas de violence conjugale ". Si c'est une femme qui tue son enfant, qu'est-ce qu'on dit ? " Une femme déprimée ". »

La domination sociale et la violence physique que l'on retrouve au niveau de la représentation des hommes dans les médias servent donc à renforcer les opinions courantes sur la manière dont un homme ou un garçon doit se comporter en société, aussi bien dans ses rapports avec les autres hommes qu'avec les femmes et les enfants.


Principaux stéréotypes masculins dans les médias

Plusieurs chercheurs et universitaires ont décelé l’existence d’une variété de stéréotypes chez les personnages masculins mis en avant dans les médias. Le rapport Boys to Men: Media Messages About Masculinity en définit cinq comme étant les plus courants : Le Comique, Le Dur, L’Homme fort, Le Grand Boss (ou L’Homme d’affaires), Le Héros.

Le Comique, très populaire auprès des garçons, peut-être parce que le rire fait partie de leur propre « masque de masculinité ». Selon ce stéréotype, les hommes et les garçons ne devraient pas être sérieux ni exprimer leurs émotions. Certains chercheurs voient cependant dans ces personnages comiques l’espoir d’une conception plus large de la masculinité.

Le Dur, toujours prêt à mettre sa vie en danger, « à se battre si nécessaire, à ne pas se laisser faire mais à attaquer ». En démontrant sa force et son pouvoir, il gagne l’approbation des autres hommes et l’adoration des femmes.

L’Homme fort, capable de « prendre le commandement et d’agir efficacement en toutes circonstances, qui contient ses émotions et séduit les femmes ». Un stéréotype qui renforce l’idée que les hommes et les garçons devraient toujours être en parfait contrôle d’eux-mêmes et que parler de ses émotions est un signe de faiblesse.

Le Grand Boss, défini par son statut professionnel, « la quintessence du succès, l’incarnation par sa richesse et sa puissance des qualités les plus admirées par la société ». L’idée qu’un homme, un vrai, doit être financièrement puissant et réussir socialement.

Le Héros, « fort, mais pas forcément silencieux et souvent en colère, surtout caractérisé par une agressivité et une violence extrêmes qui, avec les années, ne cessent d’augmenter ».

Ces stéréotypes qui renforcent une conception de la masculinité basée sur l’agression, la violence et la domination seraient le produit d’une culture populaire sexiste... envers les hommes. Dans un ouvrage intitulé Spreading Misandry, Paul Nathanson et Katherine K. Young, tous deux chercheurs à l’Université McGill, affirment que plusieurs productions cinématographiques et télévisuelles ridiculisent, blâment et démonisent les hommes. Plusieurs exemples sont cités pour étayer cette thèse. Les personnages masculins présentés dans les séries et films seraient souvent idiots (South Park, the Simpsons), irresponsables, incompétents (Home Improvement, Sex in the city) et, surtout, violents (Le Silence des agneaux, Fight Club, Wolf). L’image de puissance et de domination que l’on confère à certains personnages, cacherait, selon ces auteurs, une misandrie profondément ancrée dans notre culture.


Perception des stéréotypes masculins chez les jeunes

L'adolescence est un moment déterminant de la construction de l'identité des individus. C'est pourquoi il est important de savoir comment les jeunes reçoivent les divers stéréotypes que leur présentent les médias.

Lors de leur analyse des personnages masculins, les chercheurs de Children Now ont demandé à des adolescents quelle perception ils avaient de ces personnages. Ils ont découvert que les médias tendaient à renforcer les conceptions courantes de la masculinité. Hommes et garçons sont souvent présentés à la télévision comme :

obsédés par les femmes ou les filles ;

violents et colériques ;

dominants et capables de résoudre tous les problèmes ;

drôles, sûrs d'eux et réussissant bien, athlétiques ;

ne pleurant jamais et ne laissant pas paraître leurs faiblesses ;

surtout pas « sensibles ».
L'étude révèle cependant que les garçons interrogés sont conscients que les personnages de la télévision sont très différents d'eux-mêmes, de leur père ou de leurs amis. Ils disent aussi ne pas croire que la conception du succès telle que présentée à la télévision soit celle de la vie réelle. Cet écart entre fiction télévisée et perception de la vraie vie devrait encourager les médias à dépasser ces stéréotypes pour présenter une vision plus complète de la vie des hommes et de l'identité masculine.

Le sociologue français Pascal Duret a effectué une étude qui apporte certaines nuances à cette question. Dans Les jeunes et l'identité masculine, parue en 1999, Duret a tenté d'analyser la perception que les jeunes ont de la virilité. De façon générale, bien qu'il y ait plusieurs variantes selon le sexe ou la classe sociale, les jeunes voient dans un corps musclé et fort les principales caractéristiques de la virilité. Le courage et la protection font aussi partie de ce que garçons et filles considèrent masculin.

Lorsqu'on leur demande de citer des modèles virils au cinéma, les adolescents choisissent généralement des acteurs comme Bruce Willis et Arnold Schwarzenegger. Ce n'est toutefois pas essentiellement l'apparence physique qui rend un acteur viril aux yeux des adolescents, mais plutôt le contexte dans lequel ils apparaissent. En effet, tous les acteurs nommés de la liste ont comme point commun d'avoir fait des films d'action comportant des scènes violentes. La violence constitue donc une caractéristique essentielle de la virilité, et ce, même si les répondants n'en sont pas toujours conscients.

Cependant, cette étude révèle que la virilité n'est pas toujours perçue comme une qualité, et ce, autant par les filles que par les garçons. La classe sociale des jeunes interrogés influence beaucoup leur perception de la virilité : les jeunes des milieux aisés perçoivent généralement les caractéristiques viriles de façon plus négative que les jeunes de milieux peu favorisés. Duret explique que cette perception positive de la virilité de la part des jeunes de milieux défavorisés pourrait être attribuée au mythe du « self-made man » (qui veut que n'importe qui puisse devenir ce qu'il désire à force de travail) véhiculé par les personnages virils des films hollywoodiens.


Magazines pour hommes et construction de la masculinité

Même si la plupart des études récentes sur l'image des hommes dans les médias se sont intéressés avant tout à la violence, certains chercheurs ont commencé à examiner la vision de la masculinité véhiculée par des magazines pour hommes comme Playboy, Maxim, GQ et Max. Ces publications qui parlent de santé, de mode, de sexualité, de relations personnelles et de style de vie jouent leur rôle dans la définition de l'homme moderne.

Certains considèrent que ces magazines contribuent à améliorer la représentation des deux sexes par les médias, dans la mesure où ils portent sur des thèmes considérés jusqu'ici comme typiquement féminins. Mais d'autres y constatent toujours une vision stéréotypée des hommes et de la masculinité, qui ne met en scène que des hommes blancs, beaux, bien bâtis et bien habillés, qui ne s'intéressent qu'aux loisirs.

Selon les analystes des médias, ces magazines continuent à reléguer les femmes au second rang et manifestent ainsi leur hostilité face aux avancées des femmes dans le monde du travail, des médias et des autres domaines professionnels. Ce n'est pas une coïncidence, disent-ils, si ces magazines ne veulent voir dans les femmes que des objets sexuels de statut inférieur, au moment justement où elles sont en voie d'obtenir une plus grande égalité sociale, politique et professionnelle.

Des magazines comme Playboy et Maxim sont critiqués pour leur présentation des femmes comme de simples objets sexuels, mais on s'est penché aussi dernièrement sur ce qu'ils révélaient sur les hommes et la masculinité. Ils seraient, d'après certains chercheurs, le reflet des incertitudes des hommes sur le rôle qu'ils sont censés assumer dans la société, au travail et dans leurs relations personnelles.

En 1983, dans son analyse de Playboy, Barbara Ehrenreich souligne que le magazine est né en 1953, à une époque où les hommes américains se sentaient étouffés par les contraintes du mariage, du travail et de la paternité. Playboy célébrait alors ouvertement les joies de la vie de célibataire et faisait le portrait idéal d'un homme libre de tout lien, bien éduqué, qui apprécie les bonnes choses de la vie comme le vin, le jazz, le scotch, l'art et les femmes. Le succès de Playboy est venu de cette vision d'un homme libéré, dégagé des responsabilités du mariage et de la famille.


Masculinité et médias consacrés au sport

Magazines, journaux et émissions sportives contribuent aussi à l'élaboration du concept de masculinité dans la société moderne. Une étude menée par l'Amateur Athletic Foundation de Los Angeles rapporte que 98 % des garçons américains entre 8 et 17 ans lisent ou regardent des textes et émissions sportives. Comme les sports professionnels sont presque complètement dominés par les hommes, des joueurs aux entraîneurs, jusqu'aux commentateurs ou journalistes, les médias qui se consacrent au sport sont en mesure de communiquer un puissant message concernant virilité et masculinité.

Des études récentes ont établi que les commentaires sportifs renforçaient la perception d'une « masculinité violente ». En faisant l'éloge de joueurs qui, même blessés, n'abandonnent pas, en utilisant systématiquement le langage de la guerre et du combat pour décrire l'action en cours, les commentateurs contribuent à donner un caractère excitant et positif à la violence et à l'agression.

Les émissions télévisées, en particulier, s'attardent lourdement sur la violence dans les sports professionnels, analysent dans le détail et diffusent fréquemment en reprises tout accident, combat, ou blessure. En 1999, une étude de Children Now soulignait que les bagarres entre équipes opposées, et l'importance qu'on leur accorde, ne servent souvent qu'à faire la promotion des matchs à venir.

Toutes ces études en arrivent à la conclusion que l'accent mis sur les rivalités personnelles, les conflits et la compétition féroce renforcent l'idée que violence et agression sont des expressions normales et naturelles de la personnalité masculine.


Masculinité et publicité

Selon plusieurs spécialistes, les publicités qui s'adressent a un public masculin exploitent principalement l'axe de la virilité. Les images de sport, de compétition, de destruction, qui représentent la virilité en action n'auraient pas leur pareil pour vanter un produit aux hommes. Dans les publicités destinées à un public mixte, cependant, l'homme-objet et l'idiot occuperaient une place grandissante aux côtés des personnages virils. Les avis divergent sur le sens à donner à ces trois modèles et sur l'impact de ce type de représentation sur notre façon de percevoir les hommes et les femmes.

Susan Bordo, professeure en études féministes et anglaises, a analysé la représentation des hommes et des femmes dans différentes publicités. Elle a découvert que les hommes y sont généralement présentés comme virils, musclés et puissants ; les femmes, comme faibles, frêles et vulnérables. Le corps des hommes est vu comme un objet de force et de pouvoir qui domine l'espace environnant. Ces publicités envoient le message qu'un corps musclé, bien fait et désirable, ajoute à la séduction des femmes comme des hommes.

Les travaux de Steve Craig, analyste de la représentation des sexes en publicité, confirment ces observations. Ils révèlent, en outre, que les publicités pour hommes sont « le récit imagé d'agréables escapades loin de la famille et de la maison ». Le désir de fuir les responsabilités et la quête de liberté font donc partie des caractéristiques associées à l'homme viril dans la publicité.

Depuis quelques années, la publicité utilise couramment des hommes-objets pour promouvoir les produits les plus divers. Selon Luc Dupont, chargé de cours à l'Université Laval et auteur de livres sur la publicité, certaines publicités de parfums et de vêtements, par exemple, présenteraient des hommes dans des poses sexuellement suggestives dans le but d'attirer le regard des consommatrices. « Si par le passé on ne retenait que le corps de la femme pour agrémenter la publicité, l'image utilise aujourd'hui le corps de l'homme aux mêmes fins », affirme-t-il.

Quant à l'homme idiot, il est à l'opposé de l'homme viril et de l'homme objet. Maladroit et souvent peu séduisant, il apparaît généralement dans des publicités se voulant humoristiques. Luc Dupont cite plusieurs exemples de messages dans lesquels des hommes idiots « laissent s'émietter leur muffin sur le dossier de leur collègue (gâteaux Vachon), tombent à la renverse en mettant les pieds sur leur bureau (Loto Super 7), ne savent pas comment poser un scellant de baignoire (Quincailleries Pro) et se conduisent comme des bébés quand ils attrapent un rhume (Nyquil). »

Certains perçoivent l'idiot de service comme le pendant masculin de la blonde niaise des publicités de bière d'antan, et considèrent ces publicités comme un juste retour du balancier. D'autres, comme Katherine K. Young et Paul Nathanson, auteurs de Spreading Misandry, voient dans ce type de publicités une manifestation de la misandrie des sociétés nord-américaines. Ils craignent l'impact négatif que ce type de représentation peut avoir sur les garçons et les hommes.


Autorité morale des hommes dans les médias

L'autorité morale est le plus souvent représentée dans les médias par un homme, d'âge moyen, de race blanche et exerçant une profession libérale. Ce sont les hommes qui dominent dans les tribunes radiophoniques, les quotidiens d'information et les émissions télévisées d'information et d'affaires publiques. Et ce sont surtout des voix d'hommes qu'on entend dans les publicités à la télévision et à la radio.

En 1996, NewsWatch Canada, un organisme indépendant qui étudie la diversité et la rigueur de la couverture de l’actualité par les médias, a étudié l’émission The National, à CBC. Sa recherche a démontré les faits suivants :

84 % des sources étaient des hommes (dont seulement 8% étaient membres des minorités visibles) ;

89 % des commentateurs étaient des hommes exerçant une profession « prestigieuse ».
Toutes ces voix sont celles, nous dit-on, de spécialistes, et les études nous disent que ces derniers émettent généralement des points de vue conservateurs et favorisent les intérêts des individus, des institutions et des groupes dominants. Peu d'intérêt est accordé aux opinions et expériences des femmes, des gais, des lesbiennes, des minorités visibles ou des classes ouvrières.

En 1998, Denis Monière, professeur au Département de science politique de l'Université de Montréal a évalué la représentation des femmes dans les bulletins de nouvelles télévisées. Il a analysé 83 bulletins de fin de soirée, diffusés entre mars et juin 1998, par trois grandes chaînes de télévision : SRC, TVA et CBC.

Le politicologue tire les conclusions suivantes :

« On sollicite le point de vue des femmes surtout à titre de citoyennes et très peu en tant qu'expertes. Les modèles de réussite sociale ou d'influence dans les domaines de la politique, de l'économie et de la société sont toujours massivement masculins. »
L'étude souligne même une régression de 6 % par rapport aux données de 1988, c'est-à-dire que la visibilité des femmes dans le contenu des bulletins de nouvelles francophones a chuté à 21 %.

Une étude internationale menée dans plus de 70 pays, Who makes the news? (Global media monitoring project 2000), confirment aussi ces faits. Le résultat le plus probant démontre que seulement 18 % des nouvelles présentent des femmes dans la couverture d'un sujet, comparativement à 82 % pour les hommes. De plus, elle sont souvent sous-représentées dans les domaines sportif (9 %), politique (10 %) et scientifique (12 %). Autre fait intéressant, les hommes entre 50 et 64 ans sont 6 fois plus présents dans les médias que les femmes de tout âge et même que les hommes des autres catégories d'âges.

Mais il n'y a pas que le point de vue des femmes qui soit mal représenté, les hommes issus des minorités ou de la classe ouvrière sont aussi marginalisés. On demande l’expertise des hommes qui sont membres d’une minorité visible surtout lorsqu’il s’agit de commenter un problème (le plus souvent la drogue ou les activité criminelles) touchant une communauté ethnoculturelle. Barbara Ehrenreich souligne, par ailleurs, que les émissions d’information et d’affaires publiques ont tendance à présenter les hommes de la classe ouvrière comme des gens stupides, rétrogrades et mal articulés.

Pourtant les médias présentent leur information comme « objective ». Toutefois plusieurs pensent que la dominance des hommes dans les médias contribue à faire persister le sexisme, le racisme et les privilèges de classe dans la société. Certains affirment aussi que la couverture des médias renforce l'idée que la réussite appartient à ceux qui correspondent aux standards suivants : être blanc et de sexe masculin.

Les médias de divertissement perpétuent aussi les stéréotypes liés à la classe sociale. Richard Butsch affirme qu’ils exagèrent l'importance, en nombre, des mieux nantis dans la société. De plus, selon Butsch, les médias présentent les hommes de la classe ouvrière comme des individus immatures, irresponsables et nécessitant la supervision de leurs « supérieurs ».

Le site de l'article

Real Doll

"En 1996, la société Abyss lance sur le marché un produit concurrent à la poupée gonflable, la poupée moulée ou Real Doll en version originale. Contrairement à son homologue gonflée, le produit contient un squelette articulé, autour duquel est collé un corps à base de silicone de différente densité selon la partie du corps. Ainsi pour la poitrine, ce sont des poches de prothèses mammaires qui sont utilisées. Comme son homologue Barbie, elle est incapable de tenir debout seule. Le consommateur choisit un corps, une tête, une couleur de cheveux, l'implantation du système pileux.
Le succès de la poupée moulée s'est exporté au Japon, où des fabricants produisent des modèles qui au début sont destinés uniquement au marché intérieur. Elles sont surnommées « les épouses hollandaises » (datch waïfu) et peuvent même être louées à Tokyo. Depuis 2005, certains de ces modèles (poupées adultes seulement) sont importés en Europe par une société lyonnaise, Doll Story et coûte environ 7000 €. De plus une société française Mechadoll.fr fabrique et distribue des poupées tout aussi réalistes à travers l'Europe les USA et la Russie.

Parmi les développements mineurs, on peut noter une articulation accrue de la poupée (les doigts peuvent être articulées séparément), l'augmentation du nombre de corps et de têtes disponibles, de nouvelles options comme le bronzage de tout ou partie du corps, le maquillage des ongles...
Parmi les développements majeurs, il y a l'arrivée du modèle masculin (visant à la fois les populations homosexuelle et féminine), mais aussi transsexuel. Mais surtout l'arrivée de sociétés concurrentes qui essayent de combler le problème du coût de l'original (environ 7000 dollars plus 1000 dollars de frais de port en 2005), en proposant des bouts de poupée qui sont alors appelés masturbateurs : on peut ainsi trouver des têtes seules, des bustes (sans bras ni bassin), des bassins (sans jambes, ni corps) ou encore une poupée sans bras, ni jambes."

"Véritable partenaire à l'écoute de ses clients, MECHADOLL assure un suivi commercial efficace.
Nous mettons notre passion et nos compétences au service de nos clients.
Des mannequins d'exception,
à la mesure de votre désir et de votre rêve …
Tous nos modèles sont réalisés en silicone. Cette délicate matière, qui offre un toucher proche de la peau humaine, associée à la haute compétence de l’artiste designer, fait de nos poupées des modèles hautement distingués.
Nos poupées de luxe vous sont présentées dans nos galeries de photos plus étonnantes les unes que les autres, réalisées par des photographes professionnels ou amateurs, pour votre plus grand plaisir.

Prenez le temps de sélectionner VOTRE poupée, en découvrant les différents visages et corps, ainsi que les multiples possibilités de personnalisation que nous vous proposons.
De la couleur de peau à l’emplacement d’un grain de beauté, des milliers de combinaisons vous permettront de créer LA poupée en silicone que vous souhaitez.

Fabriquée individuellement et à la main, votre poupée vous est livrée dans un délai de 5 semaines, partout en Europe et dans le reste du monde."

Pour homme : standard female model: $6499.00


Le site de real doll
Poupée réaliste
Un article

Sex - shop

Dans les quelques sex-shops dans lesquels j'ai pu aller (Mulhouse, Freiburg, Basel, Zürich, Berlin, etc.), j'ai pu remarquer certains faits.

Les points négatifs:

- Les vidéos ne sont pas d'un choix très éclectique. La plupart sont glauques ( scato, uro, crades, parfois mimant le viol, etc), de mauvais goûts et peu adaptées aux désirs féminins. Ces caractéristiques se ressentent surtout à Zürich et en Allemagne. En France la qualité des vidéos est légèrement supérieures.
- Les poupées mannequins sont également de mauvais goûts et peu esthétiques. Quel genre d'homme peu trouver ces poupées excitantes? (il n'y a plus qu'a allé se procurer une "real doll")
- les préservatifs y sont souvent bien trop chers. La même marque dans un super marché peu coûter la moitier de son prix au sex-shop.

Les points positifs:

- Les sex toys pour femmes sont présents en grand nombre (godemichés, vibromasseurs, godemichés ceinture, divers accessoires, etc.)
- Un grand choix de revues pornos, ainsi que quelques livres sur le sujet y sont représentés.
- De nouveaux sex toys se dévellopent; plus design, plus esthétiques, et différents de ce qu'on a l'habitude de trouver
- C'est un plaisir que de découvrir de nouveaux objets dans les sex shops, celà éveil l'esprit et la curiosité.
- la première boutique sex shop fût créée par une femme: Beate Uhse
Sur Wikipedia
Un article

King Kong Theorie

Ecrit par Virginie Despentes, un livre que chacun devrait lire. Sorti il y a peu en édition de poche, il est très accessible (prix peu élevé, textes passionnants)

Voici Quelques extraits:

"J’écris de chez les moches, pour les moches, les vieilles, les camionneuses, les frigides, les mal baisées, les imbaisables, les hystériques, les tarées, toutes les exclues du grand marché à la bonne meuf. Et je commence par là pour que les choses soient claires : je ne m’excuse de rien, je ne viens pas me plaindre. Je n’échangerais ma place contre aucune autre, parce qu’être Virginie Despentes me semble être une affaire plus intéressante à mener que n’importe quelle autre affaire." "Parce que l’idéal de la femme blanche, séduisante mais pas pute, bien mariée, mais pas effacée, travaillant mais sans trop réussir pour ne pas écraser son homme, mince mais pas névrosée par la nourriture, restant indéfiniment jeune sans se faire défigurer par les chirurgiens de l’esthétique, maman épanouie mais pas accaparée par les couches et les devoirs d’école, bonne maîtresse de maison mais pas bonniche traditionnelle, cultivée mais moins qu’un homme, cette femme blanche heureuse qu’on nous brandit tout le temps sous le nez, celle à laquelle on devrait faire l’effort de ressembler, à part qu’elle a l’air de beaucoup s’emmerder pour pas grand-chose, de toutes façons je ne l’ai jamais croisée nulle part. Je crois bien qu’elle n’existe pas."
« Il y a des hommes plutôt faits pour la cueillette, la décoration d’intérieur et les enfants au parc, et des femmes bâties pour aller trépaner le mammouth, faire du bruit et des embuscades »
"Dans les années 60, Camille Paglia se demandait pourquoi, à la fac, les garçons avaient le droit de rester toute la nuit dehors, alors que les filles ne doivent plus sortir après 22 heures. On lui a répondu que c’était une mesure de protection contre le viol. Alors, les étudiantes ont répondu : « Donnez-nous le droit de risquer d’être violées. » Ça m’a choquée d’abord, mais, ensuite, je me suis dit que le viol n’était pas quelque chose de personnel, mais un risque que toutes les femmes prennent, un prix à payer pour la liberté et l’autonomie. J’ai été violée et je ne suis pas morte. En revanche, comment vit-on après avoir été violée. Personne ne veut en parler."
« Quand vous devenez une fille publique, on vous tombe dessus de toutes parts, d’une façon particulière. Mais il ne faut pas s’en plaindre, c’est mal vu. Il faut avoir de l’humour, de la distance et les couilles bien accrochées, pour encaisser. Toutes ces discussions pour savoir si j’avais le droit de dire ce que je disais. Une femme. Mon sexe. Mon physique. Dans tous les articles, plutôt gentiment, d’ailleurs. Non, on ne décrit pas un auteur homme comme on le fait pour une femme. Personne n’a éprouvé le besoin d’écrire que Houellebecq était beau. S’il avait été une femme et qu’autant d’hommes aient aimé ses livres, ils auraient écrit qu’il était beau. Ou pas. Mais on aurait connu leurs sentiments sur la question. Et on aurait cherché, dans neuf articles sur dix, à lui régler son compte et à expliquer dans le détail ce qui faisait que cet homme était aussi malheureux, sexuellement. On lui aurait fait savoir que c’était sa faute, qu’il ne s’y prenait pas correctement, qu’il ne pouvait pas de plaindre de quoi que ce soit. On se serait foutu de lui au passage : non mais t’as vu ta gueule ? »


Sur Evene

Un article
Une interview
Un article
Un article

Femmes : consommez plus !

Nous sommes toutes de très grosses consommatrices, voulant toujours plus et encore plus ! Nous sommes prêtes à tout pour dépenser plus, et c'est bien là notre nature de femme.
C'est du moins ce que pense la Banque Populaire car elle a sorti une carte bancaire réservée aux femmes !

"C’est une première en France: Bred (groupe Banque Populaire) annonce la création de la première carte bancaire affinitaire dédiée aux femmes : la Bred Affinity. Conçue par le fabricant Gemalto cette carte se décline en deux versions : la Mastercard Standard dont le support se pare de reflets nacrés et d’un toucher "soft-touch" (satiné) ; et la Mastercard en version Gold, baptisée "Croco", qui est pourvue d’un relief imitant la peau de crocodile. Outre les attributs classiques d’une carte de paiement internationale, la Bred Affinity propose un programme de fidélité dans 5 enseignes web partenaires qui offriront des avantages et des réductions aux porteuses (Sephora, Fnac, 24h00, SmartBox et Viapresse). Ce portefeuille de partenaires proches de la cible féminine s’étoffera tous les mois avec de nouvelles offres en fonction de la marque entrante. Par ailleurs, un service SMS permettra aux femmes de fractionner le paiement de leurs achats en trois fois. Pour soutenir ce lancement, Bred prévoit de la communication dans ses agences avec des visuels imaginés par MWorks (groupe Mac Cann Erickson), ainsi que des vitrophanies… Un volet presse serait en prévision. La Bred vise les 20 000 cartes Mastercard Standard et 5 000 Mastercard Gold délivrées en 2008, mais c’est toute sa clientèle féminine qui est visée, soit environs 400 000 personnes."

Toujours consommer d'avantage, surtout si tu es une femme ! les hommes aparamment consomment moins... tu parles ! Ils consomment d'autres produits c'est tout...

Enfin bref, encore un effort de notre société pour ranger la femme dans une case et l'hommes dans une autre.
PItoyable...

un article

Barbie & Ken


Les poupées clichées revues par Fente Astique

Une autre pornographie

Ilona Staller, de son nom complet Ilona Anna Staller, dite Cicciolina (hors d'Italie, "La Cicciolina") est une actrice de films pornographiques et une politicienne italienne d'origine hongroise née le 26 novembre 1951 à Budapest.

Jeff Koons artiste américain né en 1955 à York en Pennsylvanie. Il est l'un des rares à avoir su dégager l'essentiel des courants avant-gardistes du siècle, notamment le Pop art.

En 1991, vous vous mettez en scène dans des postures très lestes avec la Cicciolina, députée italienne et star du porno, qui a été un temps votre épouse.

C'est la série "Made in Heaven", qui a été l'objet de beaucoup de polémiques. L'Amérique est une société conservatrice. La sexualité y est évacuée des médias. Pourtant, l'art est physique, on a affaire au corps en art, et l'art affecte le corps. Mais "Made in Heaven" était moins un propos sur le sexe qu'un propos sur l'amour. Mon dialogue avec les objets vise réellement à trouver une grâce dans le monde qui nous entoure. Ilona Staller n'avait pas un passé parfait, son histoire était liée à la pornographie.
Elle m'a dit qu'elle voulait en sortir. Elle est parfaite, juste de la manière dont elle était. La rupture avec son mode de vie passé et les gens du porno s'est révélée impossible. Au sein du monde artistique, nous étions incapables de maintenir notre union. Mais tous les travaux de cette série ont beaucoup à voir avec l'amour.
Ces images, travaillées, baroques et esthétiques, ne peuvent que suscitées réactions. Certains diront que ce n'est que pour choquer, de la pure provocation : faire du beau avec de la pornographie, ce n'est pas possible, la chose elle-même est sale et intolérable...is exigeront la censure.
D'autres, comme moi, penseront que ces images sont belles, que l'acte sexuel peut être beau, pur et doux.
La pornographie est, encore aujourd'hui un tabou. Pourtant le sexe est présent dans chacune de nos vies, on ne peut pas le nier. Alors pourquoi vouloir représenter l'acte sexuel comme quelque chose de dégradant, humiliant, violant, choquant ou immorale.

Beauté et pornographie peuvent très bien être associées

La série complète est visible sur le site de Jeff Koons
Le site de la Cicciolina

La Fraise Mad' : Nada !

La lettre (visible sur ce blog) que je leur ai envoyé n'a aparamment pas changé grand chose. Les visuels choisis sont toujours aussi peu représentatif des femmes (guimauves, niais, clichés, stéréotypés, etc.) et j'attends toujours une réponse de leur part.
Mon action et coup de gueule n'a abolument servie à rien.
Bref, nada !

Mais alors comment faire évoluer les choses? Au moins j'ai pu avoir la preuve que je ne suis pas la seule de cet avis :

"- Platon (j'adore ce pseudo, je vais le mettre partout), tu penses quoi de nos amis les tshirts Mad' ?

Je les trouve un peu frileux à vrai dire. Et pas seulement parce que ce sont des débardeurs ou des manches courtes (je te laisse le temps de faire une ola ami fraisien)... A quelques exceptions près, ils me semblent assez "conventionnels": c'est pour des filles, donc on va faire du niais, du culcul-la-praline, du gentil-mignon-tout-plein, ou même (pire) de l'ambigu, de l'humour douteux voire du graveleux. Au risque de dire une bêtise, je me demande si ça ne vient pas du fait que la plupart des graphistes sur laFraise sont des mecs qui projettent ce qu'ils aimeraient voir sur leur douce, et non ce qu'une nana souhaiterait vraiment porter."

Quelques uns des derniers visuels:

le Poly Styrene c'est fente astique !

Oh Bondage, up yours !
X Ray Spex
1977


Some people think little girls should be seen and not heard
But i think
Oh Bondage Up Yours!
One, Two, Three, FOUR!

Bind me tie me
Chain me to the wall I wanna be a slave
To you all

Oh bondage up yours
Oh bondage no more
Oh bondage up yours
Oh bondage no more

Chain-store chain-smoke
I consume you all
Chain-gang chain-mail
I don't think at all

Oh bondage up yours
Oh bondage no more
Oh bondage up yours
Oh bondage no more

Thrash me crash me
Beat me till I fall
I wanna be a victim
For you all

Oh bondage up yours
Oh bondage no more
Oh bondage up yours
Oh bondage no more



Le site officiel

Sur Wikipédia en anglais

Sur Wikipédia en français

Sur Punk77

Sexy boy

Et les hommes ?...
Bah oui, ici on parle des femmes, mais pas seulement. Les hommes aussi ont leur place dans ce blog !
Eux aussi subissent les codes et règles de notre belle société. Etre un homme n’est pas toujours très facile.
Si tu fais attention à ton apparence tu fais chochotte.
Si tu montres ta sensibilité tu es gay.
Si tu traites les femmes comme tes égaux tu n’es pas galant.
Si tu n’aimes pas le sport tu n’es pas un « vrai » mec.
Etc.

Les hommes entre eux ne se font pas de cadeaux. Les femmes, quant à elles, sont moins rigides, mais certaines prêtes encore attention à la virilité d’un homme et aux bons usages à respecter.
Pourquoi un homme n’aurait pas le droit de pleurer ?
Est ce qu’ils doivent tous être un tas de muscles écervelés pour espérer plaire à une femme ?
L’homme possède sa part de féminité (et inversement) et il devrait être totalement possible de la laisser apparaître sans conséquence aucune...
C’est également par cela que nous devons passer pour atteindre cette égalité des sexes tant convoiter.

Un site fente astique !

Second Sexe est un site dédié à la sexualité féminine. Il propose des news, des dossier, des conseils, des agendas ,des guides, une boutique (lingerie, livres, accesoires, dvd), une médiatèques (fichiers en téléchargement) et également un forum et des espaces d'échanges. Le site a ouver til y peu et promet d'être très riche et interressant.
Voici le but de Second Sexe (trouvé sur le site lui même):

"Il nous est apparu un jour que si une femme cherchait des informations, des films ou des objets touchant à sa sexualité, l’Internet devenait un parcours de combattante. Nous n’avons trouvé nulle part un site qui regroupe l’ensemble des désirs, des plaisirs et des questions.
Pourtant, il est incontestable que d’une part, la sexualité de la femme peut s’exprimer sous une forme beaucoup plus épanouie depuis quelques années, et que d’autre part l’Internet a maintenant des contenus si riches, qu’à priori toutes les données du monde s’y trouvent.
En y regardant de plus près, des sites existent ici où là (et surtout, là-bas, dans les pays anglo-saxons), mais rien ne permet d’embrasser en un coup d’œil l’ensemble des sujets qui touchent à la sexualité féminine.
Plus nous avancions dans notre (en)quête, et plus il nous semblait nécessaire de rassembler.
Rassembler les femmes autour des questions qu’elles se posent.
Notre société, actuellement très axée sur l’idée de la performance, demande à la femme d’être à la fois femme, travailleuse, épouse, mère, amante, multi-orgasmique, et d’autres choses encore. Ce ne serait donc plus une femme, mais une « SurFemme », capable de cumuler plusieurs postes à plein temps dans une même journée. Et nous nous efforçons toutes d’accomplir cette prouesse qui nous est demandée, au sacrifice le plus souvent de notre libido, qui ne trouve plus l’espace nécessaire pour rêver, car notre lâcher-prise s’est complexifié.
Alors nous avons pensé utile de créer un magazine en ligne, où nous pourrions trouver des dossiers sans cesse renouvelés (mais consultables de manière permanente) qui répondent à des sujets de fond : où en est-on dans la mutation de notre rôle de femme ? Quel est le véritable rôle des magazines féminins sur notre culpabilité ? Pourquoi le Net a-t-il exacerbé l’exhibitionnisme des femmes ? Un magazine qui contiendrait également des nouvelles érotiques pour vous émoustiller, un médecin pour vous conseiller personnellement, des actualités pour vous tenir informées, un guide international pour que nulle part dans le monde vous ne soyiez prises au dépourvu.
Le Magazine est là pour vous déculpabiliser et pour réveiller votre libido.

Rassembler des images et des mots, reflets du désir, qui répondent aux attentes des femmes.
La libido n’est pas toujours la seule affaire d’une disponibilité d’esprit. Les diminutions de libido peuvent aussi avoir des causes naturelles (changements hormonaux, anémie, maladies graves, période post-natale, dépression, stress, etc). Quoi qu’il en soit, le réveil, ou l’entretien, de cette libido passe par un(e) partenaire qui vous comprenne, mais également par des stimulations érotiques externes.
Les mots, plus que les images, sont chez les femmes une vraie source d’excitation. Nous avons donc demandé à des personnalités en vue (chanteurs, comédiens, réalisateurs, designers, écrivains,…) de lire des textes érotiques et/ou pornographiques de la littérature classique.
Nous avons aussi pensé que la pornographie telle qu’elle est aujourd’hui ne répond pas toujours aux attentes des femmes : un manque de valeurs esthétiques, des femmes souvent irréelles, la jouissance féminine souvent ignorée, l’image de la femme souvent dégradée. L’art se penchant depuis toujours avec grâce et pertinence sur la sexualité, nous avons demandé à des artistes femmes (photographes, réalisatrices, actrices, artistes plasticiennes, etc …) de réaliser des films artistiques, esthétiques, et jouissifs.
Nous avons toutes beaucoup érotisé nos relations en échangeant des SMS sulfureux avec nos partenaires. D’où l’idée d’un service mobile, reprenant de grands textes littéraires et néanmoins pornographiques. Ces SMS arriveront à n’importe quel moment de la journée, pour vous surprendre, ou surprendre votre partenaire et qui sait, pour peut-être inspirer votre rapport sexuel.
L’ensemble de ces services sont regroupés dans notre Médiathèque, qui est là pour maintenir éveillée notre libido.
Rassembler des objets efficaces, esthétiques, intelligents et pratiques.
La première fois que nous avons voulu acheter des sextoys, nous avons été un peu désemparées. Comment choisir au milieu de ce choix pléthorique ? Quelles matières, quelles fonctions retenir, pour quel usage exactement, comment les entretenir ? Comment trouver des objets qui ne soient ni l’imitation de la vie et du vit, ni régressifs pour s’insérer dans la vie familiale ? Pour tenter de répondre à toutes ces interrogations, nous avons sélectionné des objets que nous avons tous testés (et beaucoup sont passés au rebut), nous avons fait des fiches explicatives, des questionnaires d’aide à la décision et nous recueillerons également vos avis avec plaisir, car nous croyons au libre-échange des opinions.
Nous avons aussi choisi de la lingerie difficile à assumer ou à trouver dans les magasins traditionnels, en prenant soin de sélectionner des produits de qualité.
Nous avons rassemblé des livres qui ont éclairé nos pensées ou stimulé notre désir : des livres d’art, des essais, de la littérature classique et moderne.
Nous avons enfin sélectionné des films pornographiques réalisés par des femmes, des artistes, des films pornographiques des années 70, auxquels nous avons trouvé un charme désuet, ainsi que des classiques du cinéma traditionnel avec des scènes érotiques anthologiques.
Tous ces objets, disponibles dans Le Grand Magasin, sont là pour vous simplifier l’accès au plaisir.
Rassembler les femmes entre elles, tout simplement.
Lorsque nous avons commencé ce site, très vite l’engouement des femmes de notre entourage à porter le projet, l’aider à prendre son envol, le nourrir de suggestions, nous a fait comprendre à la fois la nécessité ou peut-être même l’urgence à faire aboutir ce projet.
Mais surtout à quel point cette forme d’entraide est finalement notre vraie idée de l’Internet communautaire : regrouper les informations, les idées et les femmes.
Vous y trouverez donc un forum, pour vous exprimer entre vous et pour échanger avec nous. Vous pourrez nous envoyer vos nouvelles érotiques issues de vos fantasmes, donner votre avis sur les différents produits que vous avez testés, partager des lieux, sources de plaisir, disséminés dans le monde, et poser vos questions au Dr O. qui vous répondra dans l’intimité de votre boîte mail.
Vous trouverez l’ensemble de ces rubriques dans votre Club.

Vous aurez compris que « Second Sexe » est synonyme de rassemblement et de partage. Simone de Beauvoir et d’autres femmes de sa génération ont ouvert des portes qui étaient restées fermées depuis les débuts de la vie agricole. Il est évident que des mutations aussi profondes ne se font pas sans douleur ou incompréhensions, pour nous et pour nos partenaires. Il est également évident que l’évolution est lente et que probablement le rapport au sexe de nos filles ne sera pas le même que le nôtre, déjà différent de celui de nos mères. Mais ensemble nous y verrons plus clair."

Sophie Bramly

Second Sexe

Lza : une Suicide Girl?

Lza, née en 1980, a modifié son corps dès l'âge de 14 ans. Depuis cette date, elle ne cesse de se faire tatouer, piercer, scarifier, poser des implants, etc. dans le but de se faire recouvrir entièrement la peau. Dessinatrice, photographe, ainsi qu'actrice, elle mêle sexe et extravagance. Elle est une sorte de Betty Page des temps moderne en plus hard, plus active et beaucoup plus extrême.
Briser les tabous, se confronter à la souffrance (alors que notre société fait tout pour l'éviter) et remettre en question le corps féminin, voilà les 3 forces de Lza.

Une dinde pour Noel?

Rien que leur nom suffit à vous rendre chèvre; les Suprême Dindes! Groupe féminin (féministe?) déjanté, déluré, hyper timbré...mais on en redemande!!
J'ai eu l'occasion de les voir (admirer) deux fois sur scène...quelle attitude! Quelle engagement!
Je ne peux que trop peu décrire leur style. Le mieu serait de réellement vivre l'expérience Suprêmes DIndesque! Je vous invite donc à les découvrir lors d'un concert, ou à défaut, à travers des vidéos ou photographies.

Les Suprêmes Dindes

Vers une évolution de la pornographie?

Pourquoi un dictionnaire pornographique comme précédent message? Tout simplement que la pornographie et l’image de la femme sont liées. Les termes décrits sont là pour enrichir les connaissances sur les différentes pratiques pornographiques et leurs sens. Parce que, encore aujourd’hui, les 99% des films pornographiques ne révèlent guère une image positive et réelle de la femme (même si les films n'ont pas à reflèter strictement la réalité, mais celà n'excuse pas le fait de montrer la femme telle une chose que l'on peu manipuler à son gré)). Beaucoup de pratiques pornographiques humilient la femme, la force à faire des choses extrêmes, crades et écoeurantes.

Mais ce n'est pas tant le fait de voir des choses "imorales" qui me gêne, ce serait plutôt le fait qu'avec l’arrivé d’Internet, la pornographie a pris une ampleur jamais égalée (et notemment cette image de la femme peu gratifiante):
12% des sites internet sont pornographiques
72% des visiteurs de sites pour adultes sont des hommes
260 nouveaux sites pornos sont créés chaque jour
25 % des requêtes sur les moteurs de recherche sont pornographiques
35 % des téléchargements sont pornographiques
89% des sites pornos sont hébergés aux USA
Chaque seconde, 89 dollars sont dépensés pour ces contenus
En 2006, aux USA, cette industrie a généré 2,84 milliards de dollars

Une vidéo sur ces chiffres

C’est ainsi que la pornographie (le plus souvent fait par et pour des hommes) s’est démocratisée, elle est entrée dans la banalité. Le pire est que n’importe qui peu avoir accès à ce genre de sites (qu'il soit amateur, zoophile, scatophile, vers même pédophile!) que ce soit un homme de 45 ans, ou un gamin de 11 ans. Il est devenu très facile de trouver des images ou des vidéos pornographiques ; en quelques clics, le tour est joué.
La plupart de ces objets pornographiques montrent des femmes clairement dominées par un ou plusieurs hommes. cette image de la femme s’est donc généralisée et de nombreux jeunes (et moins jeunes) vont penser que c’est donc ça, la réalité des choses (qu'il faut traiter toutes les femmes durement voir cruellement pour qu'elles prennent leur pied), alors qu’on en est loin.

Heureusement, une nouvelle vague de films pornographiques est en train de se développer. Ils sont, eux, créés par des femmes, pour des femmes (ou couples). Les côtés sensible, esthétique est érotique sont mis en avant, pour que le femmes puissent apprécier et se retrouver dans ces films, sans se sentir mal à l’aise ou agressé visuellement.
Voici une petite liste de personnages tentant de faire évoluer ce type de pornographie :

Annie Sprinkle
Candida Royalle
Lars Von Trier
Mikey and Mandy
Nina Hartley
Andrew Blake
Ovidie

Petit dico du porno

Quelques termes à connaître...

Backroom
:
Une backroom, ou salle arrière, appelée aussi Darkroom, est une salle présente dans certains bars gays, où les consommateurs peuvent se rencontrer dans l'obscurité pour des relations sexuelles anonymes sans pour autant se déshabiller. Cette salle est le plus souvent aménagée en labyrinthes et petits compartiments agrémentés parfois d'un Glory hole. Les rapports étaient le plus souvent non protégés (Barebacking) lors de l'arrivée du SIDA au États-Unis, a eu pour conséquence la fermeture de beaucoup de backrooms dans ce pays.

Barbacking:
Le barebacking, littéralement « chevauchée à cru », désigne la pratique de rapports sexuels non protégés, et par extension un courant polymorphe pronant le culte et la revendication de cette forme de pratique sexuelle, ainsi que le culte du sperme.
Née en tant que pratique revendiquée et voulue à l'intérieur d'une partie de la communauté gay américaine, cette pratique tend à se propager en Europe et trouve de plus en plus d'adeptes, à une époque où le SIDA fait encore des ravages. Aujourd'hui, ce phénomène est très présent en France et notamment chez les jeunes

Bukkake:
Bukkake (du verbe japonais bukkakeru qui signifie éclabousser d'eau) est une pratique sexuelle de groupe rencontrée dans les films pornographiques dans laquelle un groupe d'hommes éjaculent tour à tour sur une personne (homme ou femme), de préférence sur le visage (éjaculation faciale) mais aussi sur les seins.

Cul à la bouche:
Le cul à la bouche (de l'anglais ass to mouth, parfois abrégé en ATM ou A2M) désigne une pratique sexuelle dominatrice constituée d'une pénétration anale directement suivie d'une pénétration orale avec le même organe ou objet. Lorsque c'est le pénis qui est utilisé, il s'agit d'une sodomie suivie d'une fellation. Le partenaire sodomisé a généralement subi un lavement préalable (nettoyage du rectum), de sorte que cette pratique ne soit pas a priori scatophile. Le cul à la bouche reste une pratique minoritaire. Il a été popularisé dans les années 2000 par les films pornographiques américains.

Ejaculation féminine:
L'éjaculation féminine désigne, chez la femme, la libération involontaire d'un éjaculat liguide à l'approche ou au moment de l'orgasme. Cette éjaculation est le produit des glandes de Skene, qui seraient l'équivalent de la prostate chez l'homme. L'émission liquide est très faible chez une majorité de femmes, mais abondante chez d'autres; l'expression femme fontaine est parfois utilisée pour désigner une femme à l'éjaculation très abondante.

Futanari
:
Le futanari est un terme qui désigne les mangas ou animes hentaï montrant des hermaphrodites ou des transsexuels. Ce sont aussi des femmes ayant parfois des pénis masculins exagérés dans les dimensions (un des principes du hentai) mais aussi dans leurs éjaculations.

Felching
:
Le felching est une pratique sexuelle dite "déviante", présente aussi bien dans le milieu hétérosexuel qu'homosexuel.
Elle consiste à sucer le sperme depuis le vagin ou l´anus de son partenaire (ou d´un préservatif) puis d´embrasser son partenaire pour se transmettre et ainsi se partager ce mélange (cette dernière action est appelée snowballing en anglais) Fist fucking:
Le Fist-Fucking ou fisting, est une pratique sexuelle consistant à pénétrer le vagin ou le rectum de sa (ou de son) partenaire avec la main (ou plutôt le poing, fist en anglais). La sexologie utilise les termes d'érotisme brachiovaginal ou brachioproctique. Malgré son nom, le fist-fucking ne sous-entend pas la pénétration du poing fermé dans le vagin ou le rectum, mais plutôt une lente introduction de la main dont les doigts sont gardés tendus et groupés dans l'orifice préalablement abondamment lubrifié et distendu progressivement. Une fois l'introduction effectuée, le poing peut être fermé, ou les doigts rester droits.

Gang bang:
Le gang bang (dérivé de l'anglais gangbang) est une pratique sexuelle où un sujet passif a une relation sexuelle avec plusieurs partenaires, simultanément ou à la suite. Il s'agit donc d'une forme particulière de sexualité de groupe. la notion de nombre est déterminante pour distinguer le gang bang d'autres pratiques de groupe (différent du triolisme par exemple). Sans déterminer de nombre de partenaires minimum à cette pratique, on peut considérer que le nombre est atteint lorsque l'individu est seul face à des partenaires multiples (une femme ou un homme pour 5, 10, 15 hommes par exemple), et qu'il est soumis à l'ensemble de ceux-ci. La disproportion "un seul face à tous" est ce qui est symboliquement recherché. Le gang bang se distingue de la partouze, où les individus sont plus mélangés (plusieurs hommes, plusieurs femmes) sans qu'un seul individu soit au centre de l'action.

Gaping
:
Le gaping, ou ass gaping, désigne une pratique purement visuelle du cinéma pornographique consistant à montrer l'anus, et parfois le vagin, dilaté et béant suite à une longue pénétration de quelque ordre que ce soit.

Glory hole
:
Un glory hole (anglicisme signifiant littéralement « trou de la gloire ») est un trou pratiqué dans un mur ou une cloison dans le but : soit d'observer une personne située de l'autre côté, éventuellement en se masturbant, soit de permettre l'insertion d'un pénis en érection, afin d'avoir un rapport sexuel avec la personne située de l'autre côté (masturbation, fellation, pénétration vaginale ou anale). Les particularités du glory hole sont qu'il permet de conserver son anonymat et qu'il assure une séparation physique entre les partenaires. Il constitue la matérialisation poussée à son paroxysme du fantasme du rapport sexuel sans lendemain avec un inconnu. Dans une optique de sexualité de groupe, une même cloison peut comporter plusieurs glory holes.

Gokkun
:
Le Gokkun est une pratique sexuelle originaire du japon dans laquelle un groupe d'hommes éjaculent tour à tour sur le visage et la bouche d'une femme ou d'un homme, qui ingérera ensuite le sperme.
Les personnes hors du Japon confondent souvent le Gokkun et le Bukkake, la différence étant que dans ce dernier cas il n'y a pas d'ingestion de sperme.

Gonzo:
apparu aux Etats Unis au début des années 1990, cela signifie "dans le feu de l'action". Souvent apparenté aux films amateurs, il privilégie le sexe aux dépends des scénarios, décors ou dialogue. Il utilise également des pratique hard voir extrême (gang bang, gokkun, bukkake, gaping, etc.). Ces films ont une durée moyenne de 2h30.

Gorge profonde
:
La gorge profonde est une pratique sexuelle désignant une fellation au cours de laquelle le pénis entier est introduit dans la bouche du partenaire masculin ou féminin. Cette technique nécessite un entrainement particulier afin d'éviter tout vomissement ou étouffement. Elle est de plus en plus pratiquée dans la pornographie comme dans la vie courante pour le plaisir sexuel qu'elle procure[réf. nécessaire]. Elle demeure une pratique marginale.
Hard-crad
:
Le Hard-Crad est une tendance du cinéma pornographique, apparue en France dans les années 1985, caractèrisée par des pratiques extrêmes et préfigurant la pornographie gonzo. Caractérisé par sa recherche des extrêmes et du bizarre, le Hard-Crad accumule dès janvier 1985 les spécialités pour amateur averti : les actrices naines (Les aventures érotiques de Lily pute) dans lequel apparaît une actrice d'un mètre dix ; les rasage et le fist-fucking (La doctoresse a de gros seins) ; les godemichés gigantesques (Cul affamé ou god party) ; les partouzes avec des femmes obèses (Miss gélatine et ses copines) ; des triples pénétrations (À trois sur Caroline) ; des pénétrations insolites avec une bouteille de Kronenbourg (Sodo express) ou un balai (La concierge est dans l'escalier).

Hentai
:
En France (et en occident), hentai désigne les mangas (bandes dessinées) et les animes (dessins animés) japonais à caractère pornographique. Le genre est apparu lors de l'émergence des OAV, en 1984.

Interracial
:
C'est un terme anglophone employée dans la pornographie pour montrer le mélange de race dans les films.
Ce terme est considéré comme rétrograde et raciste puisqu'ils différencient les femmes et les hommes à cause de leur race.

MILF:
Le terme MILF est un acronyme qui en anglais signifie « Mother I'd Like to Fuck » ou « Mom I'd Like to Fuck » (« Maman que j'ai envie de baiser ») qui, contrairement à ce qu'on pense, ne provient pas du film américain American Pie (1999), mais est bien antérieur (le terme était déjà utilisé depuis des années sur internet). Par extension, ce terme est aussi utilisé pour désigner une mère sexuellement attirante. Le terme MILF désigne également un genre pornographique centré sur les femmes qui ont, le plus souvent, entre 35 et 50 ans.

Peep show
:
Un Peep show est, en anglais, un spectacle vu à travers une ouverture.
En français cependant, cela désigne plus spécifiquement des spectacles érotiques ou pornographiques (striptease, scènes à caractère sexuel). Certains bars proposent ce genre de spectacles, ainsi que des sex-shop. En anglais, le sens est plus large et désigne un spectacle (vivant ou photographique) vu à travers une ouverture pour un seul observateur à la fois (d'ailleurs peephole en anglais désigne notre judas optique et le peephole kinetoscope désigne le kinétoscope, un ancêtre du cinématographe).

Onanisme
:
L'onanisme est une forme de masturbation ou de contraception naturelle chez l'homme, qui consiste à retirer son pénis du vagin de sa partenaire, avant l'éjaculation, pour éviter la fécondation de l'ovule. Cette méthode ne fait que diminuer la probabilité de fécondation. Le dictionnaire de L'Académie française, 6e Edition (1832-5), désigne l'onanisme comme étant la masturbation. L'onanisme est un terme ancien . En lisant les documents d'époques comme l'ouvrage de Simon-Auguste Tissot [1], qui voit l'onanisme comme quelque chose qui nuit à la santé, on peut s'apercevoir qu'il désigne également la masturbation. Dans la terminologie de l'Église catholique, l'onanisme désigne toute éjaculation en-dehors du vagin féminin.

Porno-chic:
L'expression Porno-Chic est apparue aux États-Unis au début des années 1970 afin de désigner la première vague de films pornographiques de long métrage américains, tels que Deep Throat, Behind the green door, The Devil in Miss Jones, et le phénomène social qui en résulta. Durant deux ou trois années, il a été en effet de bon ton dans certains milieux de la bonne société de commenter savamment et intelligemment de tels films. Afin de décrire ce phénomène, un article fameux et long de cinq pages du New York Times Magazine1 forgea l'expression qui est depuis passée dans le langage courant.

Sodurètre
:
Le sodurètre est une pratique sexuelle consistant à insérer un objet (souvent un godemiché) dans l'urètre. Pratique autrefois considérée comme confidentielle car à la limite de l'automutilation, le sodurètre se retrouve désormais dans les films pornographiques impliquant des pratiques extrêmes. L'urètre n'étant pas un passage destiné à recevoir des objets, cette pratique peut conduire à de graves séquelles. Il est d'ailleurs fréquent dans les films présentant des sodurètres de voir des pénis mutilés afin de laisser passer des objets plus gros que le diamètre nominal de l'urètre.

Youporn
:
Youporn est un site Web qui diffuse des contenus pornographiques en s'inspirant du modèle de Youtube, le leader du partage de vidéos en ligne. En dépit de son nom, le site n'est pas affilié à Google ou à YouTube. Contrairement à Youtube, on peut y télécharger les séquences video. Youporn est notamment utilisé comme vitrine publicitaire par d'autres sites pornographiques qui y mettent en ligne des bandes-annonces, des extraits de films ou des montages vidéos.

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